Le leader du Pastef vit des moments très tumultueux avec ces dossiers judiciaires qui risquent de porter atteinte à son avenir politique mais surtout à sa candidature à la présidentielle prochaine.
Auditionné dans cette fameuse affaire de viol l’opposant à Adji Sarr, une jeune masseuse qui l’a accusé de viols répétitifs, Ousmane Sonko a été placé sous contrôle judiciaire et, s’il est condamné, risque de ne pas pouvoir participer à la présidentiel de 2024.
Alors que ce dossier n’est pas encore complètement vidé, le leader du Pastef n’est pas encore sorti de l’auberge. Il est encore traduit en justice par Mame Mbaye Niang.
En effet, au cours de l’une de ses déclarations, le leader du parti Pastef avait révélé que Mame Mbaye Niang, à l’époque où il était au ministère de la Jeunesse, avait été mis en cause dans le détournement de 29 milliards au Prodac, par un rapport de l’Inspection générale d’Etat. A la suite de quoi, l’intéressé avait répliqué qu’aucun rapport de l’Ige ne l’avait jamais épinglé et qu’il allait attraire Ousmane Sonko en Justice pour diffamation. Ce qu’il n’a pas tardé à faire.
Une condamnation dans cette affaire pourrait tout aussi lui coûter ses chances de briguer la présidence de la République.
Entendu à la Division des investigations criminelles (Dic), Ousmane Sonko avait voulu se rétracter, en déclarant qu’il avait fait un lapsus, voulant plutôt parler de «rapport de l’Igf (Inspection générale des finances)». Quand les enquêteurs lui ont demandé de montrer ledit rapport, M. Sonko leur a déclaré qu’il préférait garder ses preuves pour sa convocation au Tribunal.
Cependant, plusieurs plaintes pour diffamation planeraient sur la tête de Ousmane Sonko.
L’actuel DG de l’Onas, M. Mamour Diallo, accusé dans l’affaire des 94 milliards, qui a pu obtenir un arrêt définitif de la Cour suprême qui le blanchit de cette accusation de détournement peut se retourner au jour au lendemain contre Sonko et lui servir une citation directe pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles.
Il y a vraiment de quoi avoir peur devant tous ces déboires qui peuvent aboutir à sa condamnation et au rejet de sa candidature en 2024.
Ce serait un miracle s’il survit dans cette hostilité jusqu’à la prochaine élection présidentielle.
* Par Ousmane SAMB
Chroniqueur
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