La plupart des hôpitaux publics ne sont pas dotés de suffisamment d’oxygène. C’est la directrice générale des Etablissements publics de santé qui donne l’information. En effet, en marge d’un point de presse conjoint, ce jeudi 16 mai, avec le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) au Sénégal, Dr Fatou Mbaye Sylla a reconnu que « le gap à combler sur l’oxygénation au niveau des structures de santé, est énorme. »
Toutefois, elle précise que la situation de l’oxygénation au Sénégal est assez satisfaisante. «Nous sommes dans le processus de combler ce fossé. Tout le monde sait que l’oxygène est devenu un médicament essentiel. La pandémie de la Covid- 19 l’a largement prouvé. En outre, l’oxygène est utilisé dans des services essentiels que sont les blocs opératoires, la réanimation, la pédiatrie, les urgences, la néonatalogie et la maternité qui sont des services extrêmement sensibles », s’est-elle justifiée.
Il faut noter qu’il n’y a qu’une vingtaine de structures de santé de référence qui sont dotées d’oxygène. «Nous sommes en train d’évaluer les gaps. Chaque année, dans le budget de la santé référence, au moins 3 milliards de F CFA sont mis à disposition pour la maintenance des équipements en oxygène médical », dit-elle.
Dans le même sillage, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a invité les pays comme le Sénégal à trouver des stratégies pour faire parvenir l’oxygène dans toutes les structures de santé.
Selon elle, la solution est d’instaurer un modèle de déploiement national pour l’oxygénothérapie, une composante vitale de notre arsenal thérapeutique contre les conditions critiques telles que l’hypoxémie et l’insuffisance respiratoire.
Poster un Commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.