Mbour : le charlatan de 58 ans viole et engrosse la fille de 12 ans qui voulait des prières pour son examen

Le 21 juillet, Sébou Tine saura s’il va prolonger, ou pas, son séjour en prison. C’est la date retenue par le juge de la chambre criminelle de Mbour pour rendre le verdict de son procès viol suivi de grossesse sur mineure de 12 ans. Le représentant du parquet, qui reconnaît l’accusé coupable, a requis 10 ans de réclusion criminelle.Sébou Tine est depuis deux ans en détention préventive. Âgé de 58 ans, marié et père de sept enfants, il ne serait qu’un vulgaire charlatan si l’on en croit l’accusation. D’après L’Observateur, qui a suivi son procès, il aurait profité de l’hospitalité de Kabou Niang, le pêcheur qui l’avait hébergé chez lui à Mbour, pour violer sa fille de 12 ans, qui devait passer l’entrée en sixième à l’époque des faits.De cette relation coupable serait né l’enfant que portait la victime présumée en se présentant à la barre lors du procès. Elle accuse Sébou Tine de l’avoir violée à trois reprises. Précisant que ce dernier s’introduisait nuitamment dans sa chambre pour abuser d’elle et lui imposait le silence en menaçant que ses deux parents mourraient si elle le dénonçait.La jeune fille gardera le «secret» jusqu’à son sixième mois de grossesse. Le 27 novembre, Kabou Niang interpelle sa fille sur sa subite transformation physique. Il dut insister pour pousser son enfant à se confesser. Le pêcheur, envahi par la colère après avoir été mis au parfum, tente en vain de joindre le charlatan. Ce dernier était à ce moment-là parti dans son village natal pour les besoins de la Korité.Kabou Niang informe son ami, Mbaye Zale, qui lui avait demandé d’héberger Sébou Tine avant de déposer une plainte à la brigade de gendarmerie de Mbour. Si à l’enquête préliminaire, l’accusé avait reconnu les faits qui lui sont reprochés, il a changé de version à la barre. Jurant s’être limité à remettre à la fille un stylo, pour sa réussite à l’entrée en sixième, et lui avoir offert des bains mystiques pour guérir ses maux de ventre récurrents.Pourtant, souligne L’Observateur, il avait reconnu la paternité de l’enfant de la fille de 12 ans et certains de ses proches avaient même accepté de baptiser le bébé.Voir les statistiquesJ’aimeCommenterPartager

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