Les sanctions internationales continuent toujours contre le Mali. Le colonel Assimi Goïta et son régime sont encore éprouvés. Après les embargos de la Cedeao et de l’Uemoa prononcés le 09 janvier dernier, c’est au tour de la Banque mondiale d’entrer en jeu.
L’une des institutions de Bretton Woods a décidé hier de suspendre les décaissements en faveur des Projets et Programmes financés pour le Mali. Le ministre de l’Economie et des Finances du Mali, Alousséni Sanou, a tenu à informer par lettre les Coordinateurs des Projets et Programmes financés par la Banque mondiale.
Les sanctions économiques et financières de la Cedeao et de l’Uemoa ont, notamment, empêché le Gouvernement malien d’honorer ses engagements au titre du service de la dette publique extérieure.
Le Mali a ainsi accumulé des échéances non payées au titre du service de sa dette publique extérieure pendant plus de 45 jours. Or les procédures en vigueur de la Banque mondiale sanctionnent un tel écart de fait. C’est ce qui explique la décision de suspension des décaissements de la Banque mondiale.
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