FIRMINO : « SALAH FRUSTRAIT TOUT LE MONDE LORSQU’IL NE PASSAIT PAS LE BALLON À SADIO MANÉ »

Firmino, arrivé à l’été 2015, Mané, en 2016 et Salah, en 2017 ont constitué l’un des meilleurs trios d’Europe, mais tout n’a pas été simple. Souvenez-vous, les quelques gestes d’humeur captés par les caméras lors de certaines rencontres. La presse anglaise se délectait de la tension apparente entre Sadio Mané, l’ailier gauche sénégalais, et Mohamed Salah, l’ailier droit égyptien.
L’attaquant international brésilien expose les dessous de la relation entre les deux hommes dans un livre, « Si Senor, mes années à Liverpool », avec sincérité et humour. The Guardian en a publié les bonnes feuilles.
« Je connaissais très bien ces gars, peut-être mieux que quiconque. C’était moi sur le terrain, en plein milieu d’eux. J’ai vu de mes propres yeux les regards, les grimaces, le langage corporel, l’insatisfaction lorsque l’un était en colère contre l’autre. Je pouvais le sentir », a-t-il raconté.
Mais Firmino reconnait que Mohamed Salah était égoïste. « Je ne sais pas s’il en était conscient ou non, mais Salah frustrait tout le monde lorsqu’il ne passait pas le ballon. Je savais comment gérer cette situation mieux que quiconque. Klopp a abordé ce problème devant nous tous : lorsqu’un coéquipier était dans une meilleure position, le ballon devait lui être passé. C’était une consigne claire visant Salah », a-t-il confié dans les colonnes de Footmercato visité par Senego. Au fil des années, ajoute-t-il, je dois dire que cet aspect de son jeu s’est considérablement amélioré. « Il a progressivement appris à être moins égoïste et plus coopératif – même s’il est un attaquant, un buteur, et que chaque buteur a tendance à être un peu gourmand dans la quête d’un but. C’est normal ».
L’ancien joueur des Reds de Liverpool souligne qu’il n’a jamais pris parti. « C’est pour ça qu’ils m’aiment : j’ai toujours passé le ballon aux deux ; ma préférence allait à la victoire de l’équipe. Beaucoup se concentrent sur ce que j’ai apporté au trio offensif en termes tactique, mais l’élément humain était peut-être tout aussi important : mon rôle de pacificateur et d’unificateur. Si je ne le faisais pas, cela n’aurait été que des tempêtes entre eux deux sur le terrain ».

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