L’enquête sur la mort suspecte de N. M. N, la femme d’un émigré dont le corps sans vie a été retrouvé dans sa chambre au quartier Nimzath 2 de Pikine, progresse à grands pas. D’après des informations de Seneweb, les conclusions de l’autopsie confirment la thèse du meurtre. Le médecin-légiste ayant conclu, d’après nos sources, que la victime est décédée par asphyxie mécanique consécutive à une strangulation à la suite, manifestement, d’une agression sexuelle.
Le présumé meurtrier, F. S, est en garde à vue au commissariat de Pikine. D’après Les Échos, il s’agit d’un voisin de la victime. Le journal signale que le mis en cause a été surpris dans la chambre de N. M. N dans une posture qui laisse croire qu’il l’a tuée après l’avoir violé ou avoir tenté de le faire.
Tout est parti de l’alerte donnée samedi dernier par les proches de la victime établis à Ngaye Mékhé, selon le journal. N. M. N avait l’habitude de les appeler au téléphone quotidiennement pour prendre des nouvelles. Ce jour-là c’était silence radio. Ces derniers tentent plusieurs fois de la contacter. Son appareil sonne chaque fois, mais personne ne décroche. Au bout d’une énième tentative, le répondeur prend le relais.
Inquiets les proches de la femme de l’émigré câblent leurs parents à Pikine. N. M. N avait l’habitude de prendre le repas de midi chez eux. Ce jour-là, ils ne l’ont pas vue. Ils débarquent dans la maison où la défunte occupe une chambre et tapent à sa porte. Après quelques moments de silence, ils perçoivent un bruit à l’intérieur sans que personne ouvre. Ils insistent, mais se rendent comptent que quelqu’un essaye de bloquer l’accès de l’autre côté.
Les Échos rapporte qu’ils réussiront à défoncer la porte. Ils tombent sur F. S en caleçon et haut de sous-vêtement presqu’en lambeaux. N. M. N, toute nue, était inerte sur le lit. Des traces de bagarre étaient visibles dans la pièce. Certains effets personnels de la victime étaient éparpillés au sol.
Les proches de la femme de l’émigré enferment le suspect dans la chambre et contactent les éléments du commissariat de Pikine. Lesquels arrivent sur les lieux et appellent à leur tour leurs collègues de la police technique et scientifique.
Ces derniers passent la chambre au peigne fin. Ils finissent leur travail vers 5 heures du matin, souligne Les Échos.
L’enquête se poursuit.
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