Drame à Nganno (Matam) : Un cultivateur tué dans son champ, un berger arrêté

Les relations conflictuelles entre les bergers et les cultivateurs ont provoqué une nouvelle victime dans le département de Kanel, région de Matam, où une bagarre a viré au drame au niveau du village de Nganno.
Meurtries et sous le choc, les populations de ce village situé au bord du fleuve Sénégal, le sont en ce moment. Ce, suite à la découverte du corps sans vie de A. Diallo, un cultivateur âgé de 48 ans, marié et père de cinq enfants, hier, mercredi dans les périmètres agricoles situés à 5 kilomètres du village. De l’avis de certains témoignages, « la victime aurait reçu des coups de gourdin sur tout le corps et plusieurs coups de machettes ayant provoqué plusieurs blessures avec des perforations au niveau de la nuque et de la tête, ainsi qu’un sectionnement des doigts des mains ».

Avant le drame, on informe que le cultivateur s’était plaint à plusieurs reprises des agissements d’un jeune berger du nom de Y. Ly, qu’il accusait de laisser paître son troupeau dans son champ. D’abord auprès de son père qui l’avait conseillé d’en parler à celui du berger et par la suite d’informer le chef du village. Selon une source, les accusations du cultivateur qui rencontreront la dénégation du berger, accentueront le contentieux latent, jusqu’au moment où les deux antagonistes qui se croisent au niveau des champs en discutent vivement, avant d’en venir aux mains. Une bagarre à la suite de laquelle, le cultivateur a perdu la vie.
Se prononçant sur les faits, le père de la victime qui ne décolère pas, en regard à l’atrocité commise, parle, « d’attaque perpétrée par plusieurs individus », jugeant que son fils a été mortellement battu par plusieurs personnes… Dans une déclaration, l’infirmier chef du village a affirmé avoir reçu le jeune berger qui était venu se soigner au niveau du poste de santé. Disant en ces termes : « J’ai reçu le jeune berger âgé de 23 ans, il avait des blessures aux mains, qu’il m’a dit  avoir reçues des suites d’une bataille. Nous lui avons fourni un bulletin de consultation et livré des soins. Il avait une machette, par devers lui, dont il a attribuée la propriété à son adversaire».

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire