Nouveau rebondissement. Il s’agit du suspect décédé après une perquisition des éléments du commissariat des Parcelles assainies. Les Échos informe que trois agents de terrain dudit commissariat, « suspectés de bavure policière », ont été auditionnés, lit-on dans Seneweb.
Leur indicateur a été aussi arrêté et déféré pour « dénonciation calomnieuse et complicité d’homicide involontaire », souffle le quotidien d’information.
Dans ce dossier, poursuit celui-ci, tout est parti d’une opération déroulée suite à une dénonciation anonyme relative à l’existence d’un réseau de trafic de chanvre indien.
« Les éléments de la Brigade recherches (BR) du commissariat d’arrondissement des Parcelles assainies interpellent alors le présumé dealer, et le soumettent à une fouille corporelle. N’ayant rien trouvé de délictuels, relâchent aussitôt le suspect », relate la source.
Qui révèle que le présumé trafiquant de drogue, A. Sidibé, 20 ans, rendra l’âme trois plus tard. Auparavant, renseigne la source, « il a piqué une crise et est conduit au district sanitaire Mame Dabakh Malick des Parcelles assainies. Le personnel soignant diagnostique un terrain asthmatique avancé et lui prescrit une ordonnance.»
Le patient n’aurait pas acheté les médicaments prescrits. A la place, il a continué à utiliser son inhalateur. Son corps sa vie a été retrouvé dans sa chambre.
Informé, le père du défunt quitte la Casamance et débarque aux Parcelles Assainies. Il actionne la justice pour que lumière soit faite sur les conditions du décès de son fils, « malgré les résultats de l’autopsie attestant, rapporte Les Échos, d’un décès consécutif à une crise d’asthme », avance Les Échos.
La Division des investigations criminelles (DIC) hérite de l’enquête.
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