Amnesty international Sénégal a réclamé, ce vendredi 19 mai, l’ouverture d’enquêtes après la mort des jeunes Adja Diallo de Ngor et Pape Amadou Keita de Keur Mbaye. Une sortie qui intervient à la suite des rapports d’autopsie qui contredisent les déclarations du ministre de l’Intérieur Antoine Diome. « Aujourd’hui que les conclusions des rapports d’autopsie sur la mort de Adji Diallo et de Pape Mamadou Keita contredisent les déclarations du ministre de l’intérieur, le Procureur de la République doit, sans délai, ouvrir des enquêtes afin de situer les responsabilités« , a tweeté l’Organisation de défense des droits de l’homme.Elle a perdu la vie le 9 mai dernier dans les violentes manifestations à Ngor. Le certificat de genre de mort révèle qu’Adji Diallo est décédée des suites d’un « traumatisme cranio-encéphalique graves avec longue plaie du cuire chevelu, délabrement osseux du vertex, des fracas des os, un délabrement cérébral avec contusion hémorragique », alors que le ministère de l’Intérieur précise dans un communiqué qu’elle « aurait été touchée par l’hélice d’une pirogue« .Cas de Pape Amadou KeitaLe certificat de genre de mort établi par l’hôpital Principal indique qu’«un projectile a traversé son corps, du sternum au cœur en passant par le poumon gauche« alors que le ministère de l’Intérieur, dans un communiqué, précise que Pape Amadou Keita « aurait succombé des suites d’une blessure par arme blanche ».Cet élève de 14 ans en classe de 4e a perdu la vie lors des dernières manifestations dans l’affaire du procès opposant le leader du Pastef Ousmane Sonko à l’ex masseuse Adji Sarr.
Poster un Commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.