Après ses séjours en prison et son placement sous contrôle judiciaire, le journaliste Pape Alé Niang suffoque dans sa prison à ciel ouvert.
En effet, parmi les quatre conditions qui lui ont permis de recouvrer la liberté, figure celle de « s’abstenir d’aborder de manière directe ou indirecte, en public ou par tout moyen de diffusion, la présente procédure en cours ». Cette condition semble étouffer le journaliste d’investigation.
Le micro lui étant coupé sur certains sujets qui lui brûlent les lèvres, PAN, dans un post sur Facebook, affirme : « La seule chose que tout le monde me demande, et en boucle, est celle-ci : ‘Pape, il faut rester dans ton coin et laisser tout de côté. Car ils sont prêts non seulement à te jeter encore en prison, mais pire, à te tuer.’ Finalement, je crois que je dois démissionner du métier. C’est plus simple. Sinon, avec quoi je vais nourrir ma famille et m’occuper de mes besoins? Finalement, ce contrôle judiciaire n’est ni plus ni moins qu’une prison à ciel ouvert. »
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