L’insécurité est la chose la plus partagée au Sénégal, parce qu’elle est présente dans tout le pays, surtout en banlieue. Elle est devenue quasi générale pour s’être installée dans tout le pays. En moins d’un mois, huit crimes ont été dénombrés, dont trois en moins de soixante-douze heures. Le mutisme sidérant du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, inquiète plus d’un. Tribune
Maintenant, tuer une personne gratuitement est devenue la chose la plus facile depuis quelques temps au Sénégal. Il ne se passe pas un jour sans qu’un cas d’agression ou de crime ne soit dénombré. Ne serait ce que dans le courant du mois de mai, près d’une dizaine de crimes a été notée.
D’abord à DjeddahThiaroye-Kao où la mort d’un chauffeur de l’Ucg, poignardé par un «bongoman», a déclenché une violente réaction des populations qui ont saccagé la maison du présumé meurtrier et blessé un policier. Grièvement blessé et traqué par la police, le bongoman s’est finalement retrouvé à l’hôpital A. Le Dantec. Il a été placé en garde à vue au commissariat de police de Thiaroye.
À Guinaw Rail Sud, c’est un élève de 6e B, meilleur élève du Sénégal, du nom de Mor Sène Diagne, qui a été poignardé. Il est malheureusement décédé des suites de ses blessures. Mor Sène Diagne qui était élève au Cem Apix de Guinaw Rail Sud, aurait été tué par son ami et élève qui est classe de Cm1. Sa famille et ses proches sont depuis plongés dans une profonde consternation.
À Bargny, A. Ndiaye, une fillette âgée de 8 ans, a été retrouvée morte dans un bâtiment en chantier au quartier kit Barrage, alors que ses parents la recherchaient peu avant la rupture du jeûne.
Selon les premiers éléments de l’enquête de la police, la petite a été tuée. Pire, elle aurait même subi un viol avant d’être assassinée. Identifiée du nom d’Anta Ndiaye, âgée de 7 ans, cette fillette aurait été violée puis étranglée à mort d’après les premiers éléments de l’enquête.
Un jeune homme du nom d’Omar Diop a été tué au cours d’une agression au niveau de la Vdn 3, située à Wakhinane Nimzatt, dans le département de Guédiawaye. La victime qui conduisait tranquillement son véhicule, est tombée en panne. Alors qu’il attendait d’être dépanné, des agresseurs l’ont trouvé sur place pour lui arracher ses biens.
Le vendredi dernier, c’est une femme gérante de multiservices de transfert d’argent, du nom de F. Kiné Gaye, qui a été égorgée sur son lieu de travail (voir ailleurs). Le lendemain samedi, à Ouakam, une bagarre entre deux individus a viré au drame. Après avoir poignardé mortellement son belligérant, le meurtrier a pris la fuite. Le même jour, à Ouagou Niayes, une personne aurait été tuée.
Tribune
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