Le 17 avril 2024, lors du Conseil des ministres au palais de la République, le président sénégalais a demandé au ministre de la Justice, Garde des sceaux, de finaliser avant le 15 mai 2024 un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Cette initiative vise à renforcer la démocratie et la transparence dans les affaires publiques.
La définition précise du statut de « lanceur d’alerte » est essentielle pour éviter des « règlements de comptes » potentiels. Le législateur doit protéger les lanceurs d’alerte contre toute forme de représailles, telles que le licenciement ou des procédures judiciaires intimidantes. Sans ces protections, ces individus, appelés « sentinelles de la démocratie », risquent d’être exposés à des sanctions et à des procès visant à les intimider.
La protection des lanceurs d’alerte par le législateur renforcera la procédure de signalement des faits d’intérêt commun aux employeurs, autorités administratives ou à l’opinion publique. Cette activité citoyenne est cruciale pour le bon fonctionnement de la société.
Par ailleurs, il est important de distinguer les lanceurs d’alerte des « influenceurs » sur les réseaux sociaux, qui insultent régulièrement en toute impunité et portent atteinte à la dignité des guides religieux, des autorités et des institutions de la République. Une régulation s’avère nécessaire pour contrôler ces dérives.
Enfin, le Secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé, a évoqué le problème des charlatans envahissant les sites d’information, qualifiant cela de « mal profond » nécessitant également une intervention législative. La presse appelle à une loi pour mettre fin à cette menace, afin d’éviter une potentielle explosion de désinformation.
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