Cela fait 40 jours que Moumy Seck a quitté ce bas-monde suite à une longue maladie. Son époux et collaborateur Bougane Gueye Dany a fait un témoignage émouvant. In extenso sa déclaration.
« Momy, Hayati 40 jours sans toi.
C’est une éternité. Je me croyais fort. Je me croyais grand. Je me croyais puissant. Tu m’as tout donné : ton amour, ta grâce, ta douceur, ta convivialité, ton engagement, ton savoir-faire professionnel et ton savoir-être.
J’avais ta compassion à chaque épreuve vécue dans l’intimité de notre si fusionnel couple et ta générosité sans faille.Tu as su garder mes secrets, protéger mes biens, porter et éduquer mes enfants. Tu m’as enlevé avec beaucoup de persévérance l’orgueil mal placé des hommes. Mame Seynabou m’a certes mis au monde mais tu m’as couvé comme un enfant sorti de tes entrailles.
Je ne me suis jamais senti aussi seul. Jamais je n’avais ressenti une telle solitude. Tu me laisses orphelin de ta présence utile, protectrice et opportune. Tu me prives de toi, tu viens de m’ôter la vie, Maman Momy. Te dire « tu es la plus belle » après t’avoir habillée, maquillée et parfumée me comblait de bonheur.
« Tu as su garder mes secrets »
Te dire « puisse Allah te rétribuer à hauteur de souhait comme il l’a fait avec Sokhna Hadjara sur la route de Safa ak Marwa » t’arrachait les larmes de ton corps. Oui, Maman Momy, en peu de temps, j’ai su nouer un foulard, admirer davantage ta beauté, te consacrer du temps, mesurer la chance que les enfants avaient de t’avoir comme mère.
Je n’aurai jamais imaginé que cette maladie silencieuse, sournoise et tueuse ruinerait la vie d’une femme aussi sublime et magnifique que toi. ?C’est vrai, Allah ne fait pas rencontrer deux âmes sans raison.
Je n’ai jamais été une option pour toi. J’étais ta priorité, ton seul et unique choix. Allah m’a choyé en te mettant sur mon chemin, il y’a dix sept (17) ans. Il m’a fait vivre le paradis sur terre à tes côtés comme en témoigne la plaque accrochée à la porte de ta chambre avec la mention « Bienvenue à Firdaws, le monde de MDG ».
Il lui fallait stopper ce nirvana et m’éprouver. J’en déduis qu’Allah a simplement repris ton âme. Maman Moumy, tu n’es pas morte. Tu as juste fermé les yeux et, de là-haut, tu veilles sur nous (Mouhamed, Papya, Abdou Fattah et moi).
Poster un Commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.